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D'après le précis statistique sur le canton de Saint-Just-en-Chaussée écrit par Louis Graves en 1835, Saint-Rémy en l'eau était autrefois bâti autour de la paroisse puis rebâti autour du château à la suite d'une destruction complète. La commune a connu différentes dénominations dans son histoire dont les suivantes : Sanctus Remigius de aquâ (1235), Sanctus Remigius ad aquam (XIIIe), Saint Remy a leau (1373) ; Saint Rhemy (1545) ; Saint Remi en l’aire (1545) ; Remi en l’eau ou sur Aire (1631) ; Saint Remy a l’Eau (1667) ; Saint Remi à l’eau (XVIIe) ou Saint-Remy-en-l’Eau (1840).
A noter que la commune voisine de Valescourt constituait un hameau de Saint-Rémy au Moyen-Âge et que les communes ont à nouveau été réunies de 1828 à 1832, date à laquelle elles ont chacune repris leur autonomie.

Source : précis statistique canton de Saint-Just-en-Chaussée - Louis Graves (1835)

Toujours d'après le précis de Louis Graves, différents hameaux ou lieu-dit, dont certains ont totalement disparu, ont connu une dépendance avec notre commune :

  • La Malborgne ou Malborne, ferme au nord-ouest de Saint-Rémy, était anciennement un village
  • Le hameau de La Folie (aujourd'hui situé sur le territoire de Lieuvillers) dépendait de Saint-Rémy avant la Révolution
  • Boutelangue est aujourd'hui un hameau disparu
  • Le Quesnel, autre village détruit au XVIIème siècle, se situait au sud-ouest de la commune
  • Enfin le hameau de la Gloriette a appartenu à Saint-Rémy jusqu'au XVIème siècle avant de rejoindre la commune voisine de Fournival.


Bien entendu le patrimoine historique de la commune est également lié à l'existence passée et actuelle de ses châteaux, mais également la présence d'une gare, et de nombreux points d'intérêts comme la chapelle Notre-Dame du Fort, le moulin, le lavoir ou des monuments historiques comme l'église Saint-Rémy.

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